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18 avril 2012

Terezin Plage de Morten Brask

Terezin plage

Présentation de l'éditeur
"Je suis là, les yeux fermés, et autour de moi je sens l'océan et le soleil et l'écume des brisants et les vagues qui me font osciller d'avant en arrière, d'arrière en avant. Quand je m'éveille, l'océan n'est plus là. Le fracas que j'entends est celui des roues du train à bestiaux, le flux et le reflux du wagon qui grince et tangue." Dès son arrivée en 1943 à Terezin, Daniel Faigel, jeune médecin danois hanté par un lourd passé, se retrouve plongé en enfer. Présentée par les nazis comme une "colonie juive modèle", la ville sert en réalité de zone de transit vers des camps d'extermination. Affecté à l'hôpital du ghetto, Daniel passe ses journées à essayer d'arracher à la mort et aux déportations quelques-uns de ses patients. Parmi eux se trouve Ludmilla. L'amour qui naît entre eux leur donne la force de supporter un quotidien ponctué par la peur de faire partie du prochain convoi, dont on sait intuitivement qu'on ne reviendra pas. Comme tous les habitants du ghetto, les deux amants vont bientôt devoir prendre part à une gigantesque mascarade orchestrée par les nazis : l'embellissement du camp en vue d'une inspection de la Croix-Rouge. Saisissant tableau de la vie dans un camp qui servit de vitrine à la propagande nazie, ce roman, écrit dans une langue limpide, met en scène le destin de deux êtres happés par l'histoire, qui s'accrochent à l'espoir, coûte que coûte.
 
Mon avis:
J'ai adoré ce bouquin. Je suis d'habitude très réticente à la lecture de livres sur cette période sombre de l'histoire de l'humanité. J'ai juste énormément de mal à regarder en face l'abomination des actes et des pensées de certains, c'est plus fort que moi, les larmes coulent, je ne peux pas comprendre,je refuse de comprendre ... Pourtant, j'ai lu ce livre avec un immense plaisir. Certes on sait l'horreur, ce n'est pas dissimulé dans les pages, c'est juste dit simplement, avec tristesse, concrêtement, mais pas mis en avant. Ce qui importe dans ce livre, c'est la force de trouver quelques grammes de bonheur dans cette abomination, quelques minutes de joie pour oublier l'inacceptable. Arriver à aimer dans cette "ville", à sourire dans ce ghetto, à faire l'amour, à rire, à danser.... et à espérer sortir un jour, être libre. C'est un très beau livre vraiment, sans chichis, sans grands discours, juste un grand livre!
Et puis, j'ai découvert l'endroit, j'ai fouillé sur internet pour voir cette pseudo ville. Je n'avais jamais entendu parler de Terezin , de la déportation des danois juifs. Je ne savais pas qu'il existait des ville-prisons comme celle-ci. De l'Histoire donc, mais dans une belle histoire....
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