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18 juillet 2010

Le pays sans adultes

Ma dernière lecture
Présentation de l'éditeur

J'ai onze ans, et je vis dans une famille complètement tordue. Heureusement qu'il y a mon frère Maxence. Lui, c'est mon manuel de savoir-survivre. Le soir, on ferme nos oreilles à double tour, pour ne plus entendre les cris de nos parents qui se disputent. Croyez-moi sur parole, la vie, c'est pas pour les enfants. Maxence a préféré partir au Pays sans Adultes. Moi, j'ai voulu le rejoindre, mais je me suis trompé de chemin. Avec mes nouveaux amis, Valentine et Hugo, on a beaucoup discuté et on s'est fait une promesse : quand on sera grands, on prendra tous les enfants malheureux dans nos filets, et on ne les relâchera que quand ils sauront vraiment nager. Promis, juré. Le Pays sans Adultes est un livre bouleversant, un livre d'émotion pure.

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C'est l'enfant le narrateur, d'où un style volontairement maladroit et haché. Genre de journal intime de l'enfant, ou de lecture de ces pensées. Pourtant, les mots sont bien choisis, emprunts de poésie, de jolies formules, et d'une naïveté tragique.

L'histoire est assez dure, une famille pauvre un père violent au chomage (l'auteur s'autorise un passage montrant à quoi ressemblerait leur vie si le chef de famille avait un boulot et une situation sociale valorisante ), une mpère se tuant au travailmais pas assez courageuse pour quitter les coups et les maltraitances que l'homme lui assène , ainsi qu'aux gosses.

Heureusement, il y a le grand frère, philosophe en herbe, faiseur de rêves, promoteur d'idéaux et pourtant durement touché lui-aussi ... jusqu'au jour où.... La vie de Slimane est violente dans tous les sens du terme, il trouvera la sortie avec de l'aide, preuve que la force de vivre ne suffit pas toujours pour s'en tirer.

Un petit roman agréable, tragigue et pas mal écrit. j'ai pris du plaisir à le lire et il m'a rappelé un bouquin que j'ai lu il y a longtemps, "Quand j'avais 5 ans je m'ai tué" de Howard Buten, c'est le même style d'écriture pour ceux qui connaissent.

Jolies phrases du roman:

« J’ai onze ans et je vis dans une famille complètement tordue. Heureusement qu’il y a mon frère Maxence. Lui, c’est mon manuel de savoir-survivre. Le soir, on ferme nos oreilles à double tour, pour ne plus entendre les cris de nos parents qui se disputent.
Croyez-moi sur parole, la vie, c’est pas pour les enfants. »

« Maxence, il fait danser la vie. Il l’oblige à voler toujours plus haut, même quand elle n’en peut plus et qu’elle veut se fracasser sur le bitume. Maxence, il est comme Mary Poppins. Quand il claque dans ses doigts, la tristesse éclate de rire. ».

« Dans ma gorge, il y a une boule aussi grosse qu’un caillou, une énorme pelote de laine. Si je tire sur le fil, je vais entièrement le détricoter. Dans ma gorge, il y a tout ce que j’aimerais dire à Maxence. Je voudrais que le chagrin soir effervescent, comme ça je verserai de l’eau dessus, et je le regarderais se dissoudre lentement. »

« on prendra tous les enfants malheureux dans nos filets, et on ne les relâchera que quand ils sauront vraiment nager. Promis, juré. »

« Les enfants malheureux, on leur dira que si on se bat de toutes nos forces, Le Pays sans Adultes, ce sera le monde de demain. »

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